Voir notamment Marion & Starac 2001, p. 103-104 et Carre et alii 2005, p. 109, fig. 9).
Pour Y. Marion et F. Tassaux, il s'agit d'un problème de lecture ; il n'y a pas AELI mais seulement AL ligaturé, précédé d'un espace où le C de Calvia ne s'est pas imprimé ou bien, le plus souvent, s'est confondu avec le bord du timbre.
Les timbres de Patavium et de Vicenza ont été trouvés dans des contextes tardo-républicains (Mazzocchin 2013, p. 206).
Datation proposée par F. E. Maritan : seconda metà I sec. a.C. - fine I sec. d.C.
Atelier probablement sur les monts euganéens près d'Este, où le gentilice est bien attesté et non loin du site d’une fabrique de laterizi attibuable aussi à la gens Apicia : cf. Cipriano & Mazzocchin 2007, p. 641. Les analyses archéométriques confirment cette localisation (Cipriano & Mazzocchin 2004, c. 101-108).
Lèvre de type Sisenna, semble-t-il, et serait donc du premier tiers du Ier s. p.C.
Datation (Tassaux 1998, p. 92-93), plutôt fin IIe s., voire début IIIe s. d’après l’onomastique
Comme le reconnaissent les auteurs, la lecture de ce timbre est difficile ; ne pourrait-on pas y voir le timbre M. MAESI, trouvé à Siscia en plusieurs exemplaires ?
Sur le gentilice, Tassaux 2001, p. 529, n° 11
D'après le dessin de V. Maier Maidl, le timbre, cassé à droite, laisse voir le départ supérieur d'une haste verticale, probablement un I ou un E : CAESI[ ou CAESE[.
Augustéen ? (Bezeczky 1995, p. 62).
Les analyses archéométriques indiquent en effet une production istrienne : cf. Mazzocchin & Pastore 1996-1997, p. 164-168. Datation proposée par Cipriano & Ferrari 2001 : età tiberiana-prima età claudia
Pr. Ioan Piso propose d'y voir un timbre écrit en alphabet grec : ΣΕΜΕΙΟ (Σ) Ε(ΠΟΙΕΣΕ) – cf. Ardet 2006, p. 157. Cependant, la photo du timbre, p. 217 (fig. 91) pourrait laisser penser à une hedera à la place du O.
Ces timbres sont-ils à rapprocher des timbres RVSONIS. COC et variantes de l'atelier tergestin ? le timbre de Singidunum pourrait nous y inviter. Par ailleurs, à Siscia, un timbre COCCEII OFF, de lecture difficile, se trouve sur le bord étroit d'une amphore (Dr 2-4 ?).
Le timbre est connu aussi sur des Dr 6A (Pesavento & Mazzocchin 2000, p. 785).
Ce timbre fragmentaire ne pourrait-il pas être rattaché à la série COSTINI (un timbre déjà présent à Bologne) ?
Les timbres du Magdalensberg ont été trouvés dans des contextes augustéens et tibero-claudiens (d'après une information d'E. Schindler Kaudelka, cf. Tassaux 2001, p. 530, n° 24).
Contexte tibéro-claudien à Emona, Poetovio et Aguntum.
Les deux cartouches, soigneusement accolés l'un sous l'autre, semblent avoir été imprimés dans un seul geste. L'auteure pense qu'il pourrait s'agir de deux cognomina au génitif, donc deux personnages associés. Elle propose aussi une deuxième lecture : il pourrait s'agir d'un seul nom, Crispinus Valerianus, qui pourrait être un personnage déjà bien connu dans le commerce du vin et de l'huile, T. Quinctius Crispinus Valerianus (cf. Cipriano 2016, n. 5, p. 151). Ce double timbrage se retrouve sur une amphore à vin Dr 6A.
D'après l'analyse archéométrique des pâtes, ce serait en effet une production istrienne : cf. Mazzocchin & Pastore 1996-1997, p. 164-168.
Brukner 1981, T. 156/3 signale un F(?). TALANI sur Lamboglia 2 ou assimilée.
L'atelier a été actif à l'époque augustéenne (fin Ier s. a.C / début du Ier s. p.C.) – cf. Cipriano & Mazzocchin 2002, c. 316. Les quelques analyses archéométriques réalisées excluent une origine istrienne (Cipriano & Mazzocchin 2004, c. 101-108.
Il existe un timbre identique sur DR 6A.
Personnage différent de l'officinator de Laecanius, car le timbre n'est pas au-dessus de l'anse, contrairement aux habitudes de timbrage de Fažana.
T. Bezeczky les rattache à la série des timbres doubles C LAEK BAS // HERME. Cependant, l'un des timbres du Magdalensberg est répété deux fois à l'identique sur le même bord de Dr 6B et l'autre est seul sur un bord incomplet.
Sur ce personnage et la localisation probable de son atelier : Tassaux 1990, p. 107-110 avec carte de répartition des tuiles à sa signature ; Tassaux 2001, p. 515.
Ce timbre apparait sur une Dr 6A au Magdalensberg.
La production de ce personnage serait datée de l'époque tibéro-claudienne (cf. Mazzocchin 2004, p. 158). Dans l'article de Cipriano & Mazzochin, 2002, cc. 323-324, l'on trouvera une carte de répartition de ce timbre.
Origine istrienne ? cf. Maritan et al. 2019, 206.
Lecture et interprétation difficile ; RTAR II, n° 892 propose M. Alli Asul(us) ; V. maier-Maidl.propose Mallii Titi Asuli. Époque tibérienne (information E. Schindler Kaudelka).
La proposition de D. Manacorda de développer le timbre comme Mes(salinae) Cae(sari uxoris) (cf. Manacorda 2010) est aujourd'hui abandonnée (incompatible avec la chronologie et les usages épigraphiques)
Timbre de Modène est cassé à droite.
Pour Silvia Cipriano, il peut y avoir des ligatures sur le M final (IM ligaturés, voire même IMP – cependant le dessin l'interdit) et propose d'en faire un timbre de Domitien.
Il faut sans doute lire plutôt MESCAE (Starac 1997 ?).
L'amphore de Kovačića se distingue des Dr 6B du Ier s. par sa forme, et est très proche des amphores tardives de Fažana et de Loron. Il semble qu'il faille lire OFF (hedera) CLO : l'hedera est parfois mal formée et/ou très usée et peut être facilement lue O.
Peut-être s'agit-il de SPD ?
La série des timbres PACCI (qui ne semblent présenter aucune variante) est probablement liée à celle des VARI PACCI et ses variantes. Ces deux séries n'apparaissent jamais dans les mêmes contextes : le timbre PACCI semble apparaître plutôt dans des contextes de la première moitié du Ier s. p.C (claudiens sur le Magdalensberg), tandis que le timbre VARI PACCI serait pleinement de l'époque augustéenne (cf. Cipriano & Mazzocchin 2000, col. 151-152).
Datation assurée grâce au contexte stratigraphique : milieu du Ier s. p.C. Comme il existe une Sab(inia) C. f. Quinta Must(ia) Aug(urina), domina figlinarum attestée dans le secteur de Padoue, il pourrait s'agir d'un membre de la famille : cette même femme, Sab(iniae) Aug(urinae) ou bien, un homme, Sab(ini) Aug(urini).
Le timbre SABINA que Baldacci 1967-68, p. 39 signale à Xanten, Bonn et Arles n'a vraisemblablement pas de rapport avec les Dr 6B adriatiques.
Manuela Mongardi propose de restituer un C initial : [C]N SAVF AZY qu'elle développe ainsi : Cn(aei) Sauf(ei) Azy(---). Il serait un membre de la famille des Saufeii bien attestée en Regio VIII, bien que dans la documentation épigraphique afférente, il n'est pas mentionné le praenomen Cneius
Sur la gens en Istrie, voir Tassaux 2001, 515 et 522.
Contexte augustéen à Oderzo / Opitergium qui concorde avec l'arc chronologique de Codroipo.
L'a. présente le dessin mais ne fait pas de commentaire spécifique. Le timbre est apposé sur le bord convexe d'une Dr 6B.