A Pola et à Sirmium, le fragment d'amphore ne porte que le timbre Barnae. L. Brecciaroli Taborelli (1987) indique qu'il est associé à un timbre impérial, sur l'amphore de Vercellae. D'après la démonstration d'A. Starac (Napomene, 1997, p. 149, note 56, p. 153 et T. II. 1, p. 157), il pourrait s'agir d'une mauvaise lecture du nom de l'empereur Vespasien.
Le premier timbre n'est peut-être pas bien imprimé sur sa totalité.
époque flavienne
En raison de l’écart chronologique, ce n'est sans doute pas le même que le personnage homonyme connu au Magdalensberg, contrairement à ce qu'a écrit M.B. Carre, Laecanius, 1998, p. 314
Si la forme évasée du bord des amphorettes apparaît bien avec les Flaviens (comme c'est le cas pour les amphores à huile Dr 6B), alors cela implique que le deuxième timbre devait être celui de l'empereur.
D'après la forme du bord évasé, il s'agit d'une production impériale. Il est à noter que le timbre FA apparait aussi sur des bords convexes, donc quand la production appartenait aux Laecanii (cf. la catégorie “ timbres des Laecanii”).
Si le timbre impérial fait référence à Trajan, [IMP. TR]A, il est peut-être difficile de faire de FA, un seul et même personnage qui aurait travaillé d'abord pour les Laecanii, puis pour les Flaviens et enfin pour les premiers antonins.
L'a. fait le rapprochement avec un timbre, rangé dans les timbres ordinaires, [---]ESBI trouvé en trois exemplaires à Pola – cf. Starac 1997, p. 149, pl. 5 et fig. 4 – et propose donc d'en faire un timbrage impérial de l'atelier de Fažana)
L'a. fait le rapprochement avec un timbre, rangé dans les timbres ordinaires, [---]ESBI trouvé en trois exemplaires à Pola – cf. Starac 1997, p. 149, pl. 5 et fig. 4)
Développement remis en cause par A. Starc (voir ci-dessous).
Ce développement est remis en cause par A. Starac (Napomene, 1997, p. 149 et note 56, p. 153) : elle pense qu'il s'agit d'une mauvaise lecture et qu'il vaut mieux y voir un timbre de Vespasien, IMPE . VES[---]; pour cela, elle s'appuie sur un exemplaire conservé dans le Musée de Pula, qui présente le S inversé (ibid., T. II. 1, p. 157).
De par la forme évasée du bord, il s'agit d'une production impériale : si le timbre est entier, il s'agit d'un officinator inconnu jusqu'à présent
D'après la forme du bord, ce conductor a dû travailler alors que la propriété était impériale (à partir de Vespasien) et est probablement différent de OPTA // LAEK trouvé à Opitergium dans un contexte tibéro-claudien.
Le timbre impérial peut être attribué à Titus (IMPTCAEAVG).
[---] MP // I(---) Ve(---) M(---), hauteur des lettres : 1 cm et 1,2 cm.
Comme le bord est évasé, il s'agit d'une amphore signée par un empereur : je propose de restituer en début de timbre IMP.
Le timbre impérial peut être attribué à Titus (IMPTCAEAVG)
Y. Marion se demande si on ne peut pas lire dans le premier timbre ..SP IM : Vespasien?